Après le Bataclan, la promenade des Anglais ou Samuel Paty, l’affaire Lola a constitué un jalon de plus dans la prise de conscience des Français sur les dangers de l’immigration. Mais il faut aller plus loin. Il faut que ce meurtre abominable serve de leçon à nos dirigeants pour qu’ils comprennent que cette situation ne peut plus durer.
Et pour qu’ils comprennent, il faut que nous leur fassions comprendre. La mauvaise nouvelle, c’est que ce changement politique radical ne surviendra pas demain : il faudra sérieusement leur mettre la pression. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut commencer à le faire dès aujourd’hui.
Sur le plan de la mobilisation concrète, je suis forcée d’admettre que le bilan est contrasté.
Le positif, ce sont les multiples rassemblements organisés dans une trentaine de villes de province, grandes ou moyennes, à l’initiative de Reconquête ! ou d’organisations militantes indépendantes.
Le point plus négatif, c’est la faible mobilisation à Paris : 1 000 personnes, c’est un nombre dérisoire pour une cause qui méritait au moins cent fois plus. Je suis tout à fait d’accord avec Damien Rieu lorsqu’il affirmait, dans un passage chez Nicolas Faure, qu’il fallait faire l’effort de se bouger.
Réussite sur le plan virtuel, résultat en demi-teinte sur le plan de l’organisation sur le terrain.
Mais battre sa coulpe ne sert à rien : ce qui compte, c’est de tout faire pour s’assurer qu’on fera mieux pour les prochaines fois ! Car oui, il y aura évidemment des prochaines fois. Et il serait illusoire de s’attendre à ce que nos dirigeants aient une prise de conscience soudaine qui les pousserait à enfin mettre un terme à ce genre de catastrophes : Darmanin ne se réveillera pas un jour en comprenant qu’il faudrait peut-être qu’il commence à faire son boulot. La priorité, voyez-vous, c’était de dissoudre Génération Identitaire. Bref.
Et donc, comment faire pression efficacement ? Je vois au moins 3 possibilités.
Le changement politique n’advient que si ceux qui veulent le changement l’incarnent au quotidien et de façon sincère. Sinon, c’est la défaite assurée : quand les socialistes sont devenus la « gauche caviar », les classes populaires les ont désertés, et c’était bien mérité. L’hypocrisie ne paie pas. Pour nous, c’est pareil.
Mais ce changement personnel, il ressemble à quoi ? Selon moi, à un serment, semblable à celui du temps des chevaliers. À ceux qui seraient tentés de ricaner, je rappellerais que toute l’histoire de la France et de l’Europe est faite d’hommes qui jurent de tenir une promesse et qui se battent pour elle. Notre promesse, à nous, Français emprisonnés dans l’enfer multiculturel (c’est-à-dire la France Orange Mécanique), est très simple, et ressemblerait à quelque chose comme ça :
I. Je jure d’exiger de mes proches que, si je venais à mourir de la main d’un étranger, ils encouragent à ce que mon histoire soit diffusée, entendue et qu’elle serve au changement politique que nous souhaitons.
II. Je jure, en tant que parent, que si mon enfant venait à subir le même calvaire que Lola, de refuser que son histoire soit ramenée à un simple « fait divers » ou à une statistique et je jure de me battre pour que sa mémoire permette de changer les choses.
III. Je jure, si l’un de mes proches venait à perdre la vie, ne serait-ce que pour un mauvais regard, de refuser la fausse compassion des politiques (qu’ils soient ministres ou présidents) et de ne pas céder à leur tentative de récupération (bien réelle, celle-ci).
IV. Je jure de ne pas chercher conseil ou soutien auprès d’un avocat ou d’une quelconque personnalité compromise à gauche, dont la première tâche sera de neutraliser mon envie de révolte.
V. Je jure, enfin, de ne pas oublier les noms et les histoires de tous les martyrs de notre peuple. Eux, qui ont déjà subi l’horreur, ne méritent pas d’être tués une deuxième fois par l’amnésie.
Pour n’importe qui d’entre nous, ces 5 promesses sont élémentaires à tenir : à nous de donner l’exemple. Et d’ailleurs, par souci d’exemplarité et de cohérence, j’ouvre la marche en l’annonçant : si, malheureusement, je devais quitter ce monde à cause de la sauvagerie imprévisible d’un « autre », j’exige que tous ceux qui me connaissent mais aussi vous qui me soutenez, que vous utilisiez mon nom et mon image pour participer, progressivement, à la reconquête des consciences. Pas par mégalomanie, mais par attachement profond à l’avenir de mon peuple.
En face, ils ont le Comité Adama, Black Lives Matter, SOS Racisme, la LICRA et une légion d’associations subventionnées, structurées pour lancer des opérations de propagande et de mobilisation pour mettre la pression au politique quand l’un des leurs en vient à subir le moindre affront. De notre côté, nous avons ? Pas grand-chose ! Quand des Français se font égorger (pardon, « poignarder au niveau de la gorge »), agresser (et pourquoi pas fusiller pour un “mauvais regard”) ou osent se défendre (comme récemment au Mans), ils se retrouvent seuls.
Désemparés face à leurs agresseurs, face à la justice, face aux médias. Les marches blanches se succèdent (et c’est une bonne chose) mais aucune coordination n’est mise en place pour penser l’après-tragédie.
Pour peser, pour mettre la pression, il faut de l’organisation. Il est grand temps qu’au sein de notre mouvance, une structure (association, collectif, que sais-je, appelée par exemple “SOS Victime”) émerge pour rassembler ces victimes, leur apporter un soutien médiatique et juridique et pour centraliser des revendications politique simples, sérieuses mais sans détour :
Dans l’idéal, il faudrait aussi des représentants qui ne soient pas rattachés directement à notre mouvance ou à des partis afin d’obtenir une large audience.
Une fois chose faite, les martyrs du vivre-ensemble ne seront plus des histoires éparpillées et immédiatement oubliées : leur calvaire servira à faire monter la température sous le siège des politiques. La souffrance des innocents sera transformée en énergie pour faire changer les choses et pour que justice soit rendue. Et si les politiques souhaitent espérer rester au pouvoir, ils devront réaliser nos exigences. Sinon, bon débarras !
Fdesouche et French Lives Matter font déjà un travail formidable dans le domaine « information ». Il faut désormais que d’autres se lèvent et passent à la phase « organisation ». Si une telle initiative venait à émerger, je serais évidemment très heureuse de lui apporter mon soutien.
Beaucoup de choses ont été dites sur la question de la récupération, donc je me contenterai de rappeler deux évidences :
1. Le chantage à la récupération, porté par la gauche et la macronie est un stratagème cynique.
Croyez-vous que ceux-là sont sincèrement inquiétés par la douleur de la famille ? Si c’était le cas, ils mèneraient une politique sérieuse d’expulsion des clandestins et d’inversion des flux migratoires. Ce chantage a pour seul but de nous faire taire et de nous faire oublier ces tragédies, qui sont des faits éminemment politiques.
Car ce qu’on appelle la « récupération », ce n’est rien d’autre que de faire sortir les victimes françaises de la crypte des faits divers et oser en faire un sujet politique : celui de l’insécurité causée par une immigration afro-maghrébine hors de contrôle.
2. On vous accuse de récupération ? Contre-attaquez en disant une chose simple : « Vous voulez nous faire taire parce que nos morts vous dérangent. Les meurtres d’innocents par les mains de vos petits protégés, c’est terminé. Et si vous refusez d’admettre que nous avons raison, c’est par lâcheté ou par sadisme. Point. »
Ces 3 propositions me paraissent essentielles mais il y en a sûrement d’autres.
Nous devons nous améliorer car si nous n’y parvenons pas, d’autres Lola continueront d’être assassinées.
Ne vous dites pas “notre mobilisation a été un échec” mais “comment pouvons-nous faire mieux la prochaine fois ?”.
C’est le seul état d’esprit à avoir si nous voulons vaincre.