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Le témoignage d'une militante (1/2) - Et si l'engagement était une manière de se rendre service à soi-même ?

Thaïs d'Escufon
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Orientations
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17/12/2022

L'année de mes 18 ans a été un bouleversement total dans ma vie.

C'est le moment où j'ai décidé de m'engager en politique. Comme la presse aime à le rappeler, j’ai fait un bref passage chez l’Action Française avant de rejoindre Génération Identitaire, mais c’est chez eux que ma vie de militante a vraiment commencé.

C’était il y a 4 ans. Je suis aujourd’hui youtubeuse, loin des odeurs de la colle des affiches et du froid des tractages matinaux… Mais j’en suis persuadée : rien dans ma situation actuelle n’aurait été possible sans les années passées à me bouger sur le terrain.

Au contraire, si j’étais restée à poster sur Twitter, je ne serais qu’une victime de plus du système. Une mécontente isolée.  Bien évidemment, il est crucial d’occuper le terrain virtuel (je serais mal placée pour dire le contraire), mais ça ne remplace pas l’implication concrète quotidienne.

Aujourd’hui, j'ai 23 ans. Et s'il me reste beaucoup de choses à découvrir et à faire, j'ai développé une conviction profonde : chacun, dans notre combat, a son rôle à jouer - que l'on soit jeune ou moins jeune, garçon ou fille, les profils aventureux ou plus méditatifs.

Pour son pays et ses idées bien sûr, mais surtout pour soi-même. L'engagement, c'est le choix de faire la différence en premier lieu dans sa vie de tous les jours.

Sur le toît d'un immeuble Place de la République pour protester contre la propagande des Traoré

Déjà, l’engagement, c’est quoi ? 3 façons de faire la différence

Il faut s’entendre sur les termes : pour moi, l’engagement, c’est simplement la démarche qui consiste à donner de son temps, de son énergie et de sa motivation pour défendre des valeurs. Il existe au moins 3 façons de s'engager, qui correspondent chacune à un profil différent.

L'activisme : la voie de l'aventure

Mon engagement, c’était l’activisme : les collages d’affiches, les distributions de tracts, les manifestations et (ce que je préférais) les actions médiatiques ultra-pointues comme celle de la place de la République le 13 juin 2020 ou Defend Europe dans les Pyrénées.

J’ai toujours eu un côté téméraire : l’activisme était donc un choix naturel. 😊

L’activisme, c’est si tu recherches l’aventure et que tu as un côté tête brûlée. C’est la voie de ceux qui défendent des valeurs au contact quotidien avec leurs camarades. C’est exaltant, mais ce n’est pas pour tout le monde : il faut avoir du temps libre et une situation qui permette de prendre des risques. 

Les partis politiques : le travail patient et la visée électorale 

Heureusement,  il y a d’autres façons de s’engager : si tu as déjà une situation pro et familiale difficile à conjuguer avec la politique, le plus simple reste de rejoindre un parti politique. C’est moins excitant (mais aussi beaucoup moins risqué), mais ça permet de rencontrer d’autres personnes qui pensent comme toi et de casser la routine quotidienne de la société gauchiste et multiculturelle. Ça permet aussi de comprendre de plus près comment fonctionne vraiment la politique. 

Dans un parti, les activités varient selon la période du calendrier et la région dans laquelle on se trouve, mais en gros, elles consistent à assister à des réunions, préparer des listes et à « faire les marchés », c'est-à-dire distribuer des tracts au plus proche des électeurs.

La formation : structurer son esprit

Le dernier volet de l’engagement est un peu particulier : c’est d’intégrer un organisme de formation politique. 

L’Institut de Formation Politique, l’Institut des Sciences Sociales, Économiques et Politiques de Marion Maréchal, l’Institut Iliade ou Academia Christiana (pour les plus chrétiens) n’ont pas pour but d’occuper la rue mais de former les esprits. 

Chacun à leur façon et sur des sujets variés (histoire, rhétorique, économie…), ils dispensent des formations de qualité à leurs auditeurs. Que tu sois militant chevronné, néophyte ou simple curieux, ces formations sont l’occasion de rencontrer d’autres patriotes d’horizons différents et de prendre contact avec des formateurs. 

Vu la grande diversité des profils (âge, situation pro, localisation) c’est intéressant pour ceux qui ne savent pas encore exactement ce qu’ils cherchent.

Oui, s’engager, ça changera ta vie

C’est le reproche qu’on entend le plus souvent quand on est engagé : « Ça ne sert à rien. » C’est absolument faux, à moins de croire que tout est déjà perdu : ceux qui me suivent savent que  ce n’est pas mon cas.

L’engagement, c’est utile pour la cause, mais surtout, c’est utile pour soi. Militer, rejoindre un parti ou suivre une formation, ça permet de rencontrer d’autres Européens aux idées saines, ce qui est loin d’être évident aujourd’hui.

C’est le premier pas pour sortir de l’isolement et de la déprime que tous les jeunes de droite connaissent bien quand ils sont à la fac, au travail et parfois en famille. Rejoindre une communauté dans laquelle on se sent intégré, c’est bâtir un sanctuaire dans lequel on peut revenir se ressourcer avant de repartir à l’assaut.

Les appartenances collectives, au-delà des liens d’amitié, ce sont aussi des liens utiles pour avoir accès ou pour développer des talents utiles pour la période difficile qui s’annonce : réseau professionnel, compétences techniques, confiance en soi, social skills… Bref, tout ce qui peut s’avérer très précieux quand on vit par exemple dans une période d’inflation, de guerre en Europe et évidemment, d’invasion démographique qui ne va pas s’améliorer tout de suite.

On dit souvent que militer, c’est faire des sacrifices… c’est tout à fait vrai ! 

Plutôt qu’une soirée en boîte, on va aller coller des affiches. Plutôt que de passer le week-end sur Netflix, on va à une manifestation à l’autre bout du pays. 

Mais il ne faut pas dramatiser non plus : par exemple, à l’époque de GI, très peu de militants ont perdu leur travail à cause de la politique. 

Tous ces sacrifices sont largement compensés par les rétributions que l’on retire :

  • développer sa confiance en soi
  • forger ses idées
  • apprendre la discipline et l’auto-discipline. 

Et les « amis » qu’on perd à cause de nos idées sont très vite remplacés par des camarades loyaux. Enfin, des souvenirs impérissables qui permettent de sortir de la prison actuelle qui nous est imposée en permanence par la gauche et les « Autres ».

Le groupe militant moyen ressemble à ça ⚔️🏹

Quels vecteurs existent aujourd’hui pour qu’une jeune fille ou un jeune garçon rencontre dans le réel des Français de souche qui partagent ses valeurs ?

Engagez-vous et rendez-vous service à vous-même : il n’y a aucune gloire à subir, seul, la marginalisation et l’exclusion que nous font subir nos ennemis. 

Et une chose si tu es accro à Twitter : la présence sur les réseaux sociaux est bénéfique et cruciale en plus d’être un passe-temps agréable, mais qu’on se le dise : ça ne te sauvera pas.

Thaïs d'Escufon
Courage & Fierté

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