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Monter une mafia avec 3 M

Thaïs d'Escufon
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Orientations
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8/1/2023

L’année de mes 22 ans a été un tournant.

Actions, gardes à vue, procès… Après 4 ans passés à militer à fond, le moment était venu pour moi de faire le bilan : se sacrifier pour des idées, c’est important… Je ne regrette rien, mais il fallait aller plus loin.

Donc, j’ai fait le choix de me concentrer sur ma propre vie : lancement de ma chaîne YouTube, prise en main sportive… J’ai vite récolté des récompenses, mais sans pour autant être satisfaite. Après tout, se préserver soi-même mais sans chercher à sauver le monde, c’est apprendre à vivre en Enfer.

Je pensais qu’il n’existait que 2 choix : engagement politique ou développement personnel.

N’est-il pas possible de fusionner les 2 ? De participer au combat sans pour autant sacrifier toute sa vie ?

C’est ce que j’appelle la troisième option : le développement politique.

Dans mon dernier article, je vous donnais 3 conseils pour échapper au chaos : bâtir un projet de puissance, se constituer une mafia et adopter des idées claires.

Aujourd’hui, je voudrais m’attarder sur le 2e point : car créer sa propre mafia, c’est la fusion de l’engagement et du développement et c’est donc le cœur du développement politique.

Et une mafia, ça se résume en 3 M : un milieu, un mentor et une mission.

Un Milieu que vous cultivez

Elon Musk doit sa fortune à son talent… mais aussi grâce à son entourage, c’est-à-dire tous ces entrepreneurs qui le connaissent depuis l’université de Stanford et qui se sont appelés la « Mafia PayPal ».

Et c’est la même chose en politique : l’irruption de Macron est due à sa capacité à recycler les vieux éléphants du Parti socialiste et de la droite molle, et pas juste à sa tête de gendre idéal qui rend fou les boomers.

Pour se constituer une mafia, il faut d’abord se former un milieu. D’expérience, l’Institut de Formation Politique est un excellent milieu, grâce à son réseau étendu et très qualitatif. Mais un milieu n’est pas forcément politique : il peut tout aussi bien être professionnel.

Surtout, un bon milieu répond à 3 critères : 

  • Ses membres partagent vos idées — pas question de travailler avec des gens qui pensent que les hommes peuvent devenir des femmes.

  • Il génère des personnes de confiance — un milieu qui a mauvaise réputation attire à lui des individus peu exigeants ou pire, carrément malhonnêtes.

  • À l’intérieur, chacun travaille à des projets concrets, ambitieux et réalistes — au contraire, ceux qui se plaignent et qui critiquent sans rien faire sont un poids mort.

Si votre mafia se compose uniquement d’Italiens qui portent des costumes, il y a un malentendu.

Pour cultiver un milieu, pas de secret : il faut apprendre à réseauter. Franchir la porte d’un institut de formation (IFP, Institut Iliade, ISSEP de Marion Maréchal), d’une association (SOS Chrétiens d’Orient) ou d’un groupe militant, c’est la première étape du voyage.

Ensuite, il faut travailler ensemble, se concentrer sur ce qui fonctionne et s’associer avec les meilleures personnes. Une bonne mafia ne compte pas 50 personnes moyennes, mais 5 associés fiables en toutes circonstances.

Comme on va le voir tout de suite, il peut surtout contenir LA personne qui fera la différence.

Un Mentor qui vous guide

Une mafia, ce n’est pas un rassemblement de potes qui refont le monde autour d’une bière : c’est une communauté qui vise l’excellence. Et dans la vie réelle, excellence rime avec hiérarchie — car l’égalité, c’est bon pour les zadistes.

Un grand athlète comme Conor McGregor fait appel à un coach pour s’entraîner et Alexandre le Grand était l’élève d’Aristote. Tout est dit.

Aristote avec son élève Alexandre, gravure en bois, XIXe siècle

Pour compléter sa mafia, il faut donc chercher un mentor — c’est-à-dire un guide reconnu — pour atteindre le sommet. Quel que soit votre domaine de compétence, il est crucial que vous trouviez votre mentor pour bénéficier de son expérience et de sa sagesse.

Pour ma part, j’ai plusieurs mentors, que j’ai rencontrés au cours de mon engagement militant. Que ce soit pour aiguiser ma culture politique ou pour m’apprendre à perfectionner la qualité de mes vidéos, ils sont toujours là pour me conseiller et me forcer à me dépasser.

Vous créez votre entreprise ? Un homme d’affaires à succès est le mentor idéal. Idem si vous comptez monter un média en ligne, un festival, une association, etc.

« Mais Thaïs, comment je fais pour me trouver un mentor ? »

L’idéal, c’est d’arriver à grimper dans la hiérarchie du milieu. Quand on excelle quelque part, on se fait vite remarquer par les meilleurs.  À ce moment, vous trouverez un vétéran qui fera de vous son disciple.

« D’accord mais à terme, comment je saurai que je serai devenu un poids lourds dans ma catégorie ? »

Facile. Vous serez approché par des néophytes pour devenir leur mentor.

Une Mission à remplir

Cultiver un milieu et trouver un mentor sont des moyens au service d’un but.

Ce but, c’est une mission que l’on s’exige de remplir.

Votre mission est différente de vos valeurs : vos valeurs (politiques, religieuses) sont le fondement de votre activité. Votre mission, c’est son aboutissement. Et votre mafia, ce sont ceux qui vous aident à remplir votre mission.

Je suis une identitaire européenne : mes valeurs, ce sont (entre autres) la défense de ma civilisation et le rejet de l’égalitarisme.

Ma mission, quant à elle, c’est de participer à mon échelle à la reconquête des esprits via ma chaîne YouTube.

Quant à ma mafia… ils se reconnaîtront ! 😁 

Les Chevaliers de la Table ronde : une mafia, une mission, un mentor

Votre mission n’est pas politique ni même métapolitique ? Vous souhaitez par exemple monter un restaurant en Bretagne ?

Qu’importe ! Ce qui est vital, c’est de se fixer un but, que l’on poursuit de façon obsessionnelle

Car une fois que vous aurez atteint votre mission (votre restaurant sur la côte devient the place to be), les dividendes du succès (argent, notoriété, réseau professionnel) pourront être mis au service de la cause : 

  • Embaucher un militant, qui aura l’assurance de garder son travail tout en assumant ses idées.

  • Financer des initiatives patriotes et ainsi leur permettre de maximiser leur impact.

  • Devenir un ambassadeur de nos idées, influent et respecté dans la société.

La fin d’une mission, c’est le début d’une autre : si vous ne savez pas à quoi vous consacrer, commencez petit ! Choisissez une mission simple : si vous réussissez, poursuivez au niveau supérieur. Si vous échouez, c’est peut-être que votre mission ne vous correspond pas. Dans ce cas, faites-en immédiatement le bilan et attaquez-vous à une mission adaptée. Jusqu’au succès.

Se préparer au cataclysme à venir

J’ai déjà parlé d’« interrègne » ou d’« avant-guerre » pour décrire la période actuelle : une phase de transition, floue et incertaine, avant le chaos.

Certes, ces moments de doute ne sont jamais agréables — mais ils sont aussi l’occasion de se concentrer sur l’essentiel.

Pour nous, Français et Européens conscients de notre destin, l’essentiel, c’est d’accumuler des ressources (capital économique, connaissances, réseaux humains fiables). Bref, de la puissance.

Si vous êtes isolé ou entouré de faux compagnons qui vous lâcheront dès que la pression va monter, le chaos à venir s’annonce abominablement difficile.

Dès maintenant, les patriotes doivent sortir du mode « pilote automatique » et apprendre à s’entourer…

… car l’horloge tourne.

Thaïs d'Escufon
Courage & Fierté

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