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« L’immigration fait baisser les salaires ! C’est l’armée de réserve du Capital, comme l’expliquait Marx ! Il faut donc mettre un terme à l’immigration pour protéger la classe ouvrière ! »
Si on me demandait de me donner l’argument le plus employé par les gens de droite pour arrêter l’immigration, ce serait celui-ci.
Et c’est dramatique.
Dans les faits, c’est vrai : l’immigration est un fléau économique. Là n’est pas le problème.
Le souci, c’est qu’en employant ce genre de technique, on n’explique pas pourquoi on lutte contre le Grand Remplacement. Pour ma part, ce n’est pas au nom du marxisme et de la dictature du prolétariat.
Si demain l’invasion migratoire fait augmenter les salaires, est-ce que vous devenez un militant de SOS Méditerranée ? Évidemment que non !
Ce qu’on veut, c’est vivre en France et pas au Mali. Mais on se dit qu’il est trop difficile d’être offensif. Au contraire, on reste sur la défensive, pour protéger sa réputation..
Et ce mauvais réflexe ne se limite pas à l’immigration, loin s’en faut.
Seulement voilà : la meilleure défense, c’est l’attaque. Sans un état d’esprit offensif, on se contente de retarder la victoire ennemie. Et ça, c’est inacceptable pour nous, qui souhaitons la reconquête.
Pour développer cet état d’esprit offensif, il y a un réflexe à adopter : dire les termes.
Voici la référence en vidéo - https://www.youtube.com/shorts/lnlg2hidyfI.
Alors, à l’attaque !
Quand on refuse de « dire les termes » et qu’on dissimule ses intentions, on pense faire preuve de stratégie habile — « Je préfère éviter de cliver, mieux vaut être consensuel. »
Dans les faits, on sabote ses chances de succès, et ce pour au moins 2 raisons :
Vous aurez du mal à persuader ceux qui sont prêts à vous donner une chance. Je ne parle pas des gauchistes hystériques, mais de tous les Français de souche qui sentent que quelque chose ne va pas avec l’immigration, et qui attendent la bonne personne pour éveiller pleinement leur fibre identitaire.
Ils sentiront votre manque de sincérité et ne vous accorderont pas leur confiance.
Avant d’accéder à la raison, il faut faire un détour par l’émotion — et si vous éveillez la méfiance, vous partez perdant.
Au contraire, si vous dites ce que vous pensez et que vous pensez ce que vous dites, vous deviendrez immédiatement charismatique..
La vérité a un pouvoir libérateur. Au contraire, le mensonge devient vite étouffant.
À chaque fois que vous cherchez à avoir raison mais sans pour autant assumer ce que vous souhaitez vraiment, vous vous auto-habituez à une forme de servitude.
Petit à petit, vous renforcez dans votre for intérieur votre statut de personne « immorale », qui a honte de ses idées et qui préfère les cacher.
Et en plus de ça, vous participez à renforcer le diktat moral de la gauche. Comment ? En vous comportant comme si vos idées étaient honteuses, vous validez qu’elles le sont.
Concrètement, vous donnez raison à l’adversaire et vous empêchez vos propres idées de s’exprimer à l’air libre — vous vous enfermez vous-même à clé dans le goulag que la gauche a créé pour vous.
Ne pas dire les termes, c’est renforcer la guerre psychologique de nos ennemis sur nos consciences — c’est abandonner la victoire avant même d’agir.
Les méthodes de domination politique de nos ennemis sont simples, mais férocement efficaces.
La plus répandue, c’est celle de la culpabilisation — ils nous font croire qu’être fier de son identité européenne et de sa patrie française est honteux.
Après tout, notre histoire, c’est celle de l’esclavage, de la colonisation, des refus à l’entrée des boîtes de nuit, des dealers contrôlés au faciès et des sparadraps beige… L’horreur !
Comment ne pas devenir ethnomasochiste après ça ?
Il suffit de faire preuve d’indifférence face aux accusations morales. Refuser leur échelle de valeur et affirmer notre fierté d’appartenir à un peuple puissant et ingénieux.
Voici un exemple.
J’évoquais plus haut les contrôles au faciès. C’est une question sur laquelle tout le monde est secrètement d’accord, mais où quasiment personne n’ose assumer en public.
Donc, quand un gauchiste va s’indigner du scandale des contrôles au faciès, la réponse classique de la droite sera d’expliquer que les contrôles au faciès n’ont pas lieu. Ce n’est pas un problème si ça n’existe pas ! Joker !
Sauf que tout le monde sait que ça existe. Vous savez que ça existe. Le gauchiste aussi. Et en plus, il sait que vous savez que ça existe. Et c’est pareil pour tous les gens qui vous écoutent. Avec un tel argument, vous renvoyez l’image de quelqu’un qui n’assume pas ses idées (ou alors qui est complètement déconnecté du réel).
La solution ? Dire l’évidence. Laisser tomber le fardeau de la honte qu’on vous force à porter. Affirmer la valeur unique et précieuse de la civilisation européenne. Et se moquer des hurlements adverses.
« Pourquoi, à ton avis, y a-t-il des contrôles au faciès contre les Noirs et les Arabes et pas contre les Asiatiques ? »
Réponse :
Non. Il faut bien choisir son moment.
Devenir un marginal n’est pas une option, comme je le répète souvent. Ça ne vaut pas le coup de se cramer dans sa classe ou à son travail pour le plaisir de choquer un gauchiste bruyant.
Mais alors, comment savoir quand se taire et quand s’affirmer ? Ça pourra faire l’objet d’un futur article si le sujet vous intéresse !
Une chose est certaine : si la vérité est de notre côté, alors nous avons le devoir d’être sincères.